Voici un extrait d’un article wikipedia à propos de l’art Sumo pour mieux comprendre la vidéo :
Le but de chaque lutteur est d’éjecter l’adversaire hors du cercle de combat ou de lui faire toucher le sol par une autre partie du corps que la plante des pieds. L’arène est appelée dohyō (土俵?) : c’est une plateforme carrée faite d’argile tassée, d’une hauteur de 34 à 60 cm. Un cercle de 4,55 m de diamètre, fait à l’aide de ballots de paille ancrés dans la plateforme, délimite l’aire de combat. Outre les lutteurs, le gyōji (行司?), l’arbitre, est également sur le dohyō. Les juges (審判, shinpan?), les présentateurs (呼出, yobidashi?) ainsi que les lutteurs suivants se trouvent autour de l’arène.
Les lutteurs sont d’abord appelés par le yobidashi à monter sur le dohyō. Avant l’affrontement, les lutteurs chassent les esprits en frappant le sol avec les pieds, après les avoir levés très haut : il s’agit du shiko (四股?). En signe de purification, ils prennent une poignée de sel et la lancent sur le cercle de combat : on parle alors de kiyome no shio (清めの塩?). Il y a également le rituel de « l’eau de force » (力水, chikara-mizu?) que le rikishi boit puis recrache. Ce sont les trois gestes rituels les plus importants avant le début du combat proprement dit.
Le combat débute au signal du gyōji, qui présente alors l’autre face de son éventail (軍配, gunbai?). Après une phase d’observation (仕切り, shikiri?), les lutteurs doivent toucher le sol avec leurs deux mains pour accepter le combat, la confrontation physique peut alors commencer. Les deux protagonistes se lèvent et s’élancent l’un vers l’autre, action nommée tachi-ai (立ち会い?). Le premier contact entre les deux, atari (当たり?), est souvent très violent. Lorsque l’un des deux rikishi n’a pas mis les deux mains au sol alors que l’autre s’est élancé vers lui, on parle de matta (待った?), et le départ est redonné.
Les combattants peuvent utiliser les prises parmi les 82 autorisées, ces prises gagnantes sont appelées kimarite (決まり手?). Si le choix du vainqueur à la fin du combat n’est pas évident, les juges se réunissent sur le dohyō pour délibérer (物言い, mono-ii?), il arrive alors que le combat soit rejoué : torinaoshi (取り直し?).